UN MUR SUR LES QUAIS OU L’ÉBAUCHE D’UNE MAISON CINÉMATOGRAPHIQUE
UN MUR SUR LES QUAIS DE L’ÉBAUCHE D’UNE MAISON CINÉMATOGRAPHIQUE
Fonction : un mur ou l’ébauche d’une maison cinématographique
Maitrise d’ouvrage : ensapbx – travail Personnel de fin d’étude (TPFE)
Architecte : elua® architecture
Superficie : –
Coût de l’opération : par mécénat
Calendrier : 2 rencontres publiques – le 7 et 8 juin 2006
Lieu : les quais quinconces à Bordeaux
L’EXERCICE DU DIPLÔME, NON PAS COMME UNE CONCLUSION, MAIS PLUTÔT COMME UNE INTRODUCTION À MON MÉTIER D’ARCHITECTE. LE PROJET SERA LA RÉALISATION D’UN MUR, ARCHITECTURE PRIMITIVE ET CINÉMATOGRAPHIQUE.
UN INTRODUCTION.
J’ai abordé le diplôme avec la volonté ferme de redéfinir ce qu’est réellement un travail de fin d’études. Je me suis de suite orienté vers la réalisation d’une micro-architecture, et une présentation qui se ferait en public, dans un espace public, au coeur de la ville.
Le projet prend la forme d’une architecture éphémère, un mur sur la place du marché à Bordeaux, entre le gros bateau et le hangar 14. J’imagine un mur sur les quais, comme l’ébauche d’une maison cinématographique.
Le projet a été conçu à travers deux conférences, ouvertes au public, et réalisées le premier soir en la présence du jury présidé par Patrick Bouchain et Dominique Quintanilla, ainsi que le Directeur de l’école.
Il ne faut pas y voir ici une volonté de rejeter les exercices classiques, mais plutôt une démarche de remise en question de ce qui a été acquis, c’est-à-dire un travail introspectif, basé sur une remise en cause de soi-même et de l’ordre établi.
Ma démarche définit le TPFE non pas comme la clôture d’un cycle, mais plutôt comme mon premier projet construit.
Architecture de l’éphémère, sa structure est un échafaudage entoilé, qui vient utiliser des rails d’autoroute en béton armé comme lest.
UN MUR COMME PREMIèRE CONSTRUCTION.
Une tapisserie, des cadres accrochés au mur rappellent le modeste pavillon traditionnel. Mais le papier peint se déchire, et à travers des extraits de films et un montage audiovisuel, des projections viennent ouvrir « la surface » et développer la maison cinématographique. Monter un tel projet comme TPFE a été un véritable défi : Convaincre l’administration de l’école et de la CUB, trouver avec la ville de Bordeaux un site, monter un financement par mécénat auprès d’entreprises, faire valider la construction par une commission de sécurité. Le Directeur de l’école me donna son accord de transgresser les règles du TPFE une semaine avant la soutenance, dont l’échéance était irrémédiable.
Mon travail d’architecte pouvait commencer.