LYCÉE JEAN MONNET
ÉDUCATION.
Réhabilitation et extension du lycée
Public – Conseil Régional d’Aquitaine
elua® architectes + ID Bâtiment + Nobatek/Inef4
600 m² réhabilitation / 6 000 m² cour
1 400 000 €HT
Concours, projet non retenu
Blanquefort
LYCÉE JEAN MONNET.
Une nouvelle peau ultra intelligente pour aérer, chauffer et ventiler le Lycée Jean Monnet. Et un nouveau visage ponctué par un réaménagement précis des extérieurs. Une démarche environnementale innovante et engagée.
L’idée du projet repose sur la création d’une Peau Dynamique. Une peau qui vient habiller le lycée sans le toucher, en gardant intactes ses menuiseries et en préservant son fonctionnement durant toute la phase du chantier. Dynamique, car la membrane permet au lycée de respirer, de permettre à l’architecture de prendre vie en se régulant durant les différentes saisons et climats de l’année. Transparente, lumineuse et aérienne, la Peau Dynamique repose sur une structure métallique en acier laqué, couverte de coussins doubles en ETFE (Ethyl Tetra Fluor Ethylene), de châssis vitrés et de polycarbonate alvéolaire rigide en partie basse. Habillant l’ensemble des façades du bâtiment N, la transformation opérée offre une nouvelle respiration au projet. Le lycée se réchauffe, se ventile, comme une respiration naturelle qui viendrait utiliser les calories du soleil pour réduire ses besoins énergétiques et gagner en autonomie. L’aspect blanc, doux, rond et matelassé des coussins tisse un lien amical et rassurant aux utilisateurs.
Afin d’améliorer les espaces extérieurs et pour tenir le budget, le studio elua® a développé une attitude de travail ponctuel de l’existant, afin de fermer les espaces, améliorer la lisibilité du site, organiser les circulations et mettre en valeur les points intéressants de l’existant. Le préau est une structure métallique en acier laqué, habillée de textile pour son toit, en écho à la Peau Dynamique du lycée. L’utilisation du motif triangulaire dans la structure est ensuite prolongée par une maille végétale, au niveau de la cour, jusqu’au bâtiment C. Les triangles pleins ou vides, tour à tour bancs, tables, bacs végétaux, mini théâtres de verdure, viennent pixelliser la vaste surface de la cour en offrant des espaces plus intimes, multiples, changeant au gré des saisons.