LA NOUVELLE AIRE
LA NOUVELLE AIRE
Fonction : Réhabilitation de la salle des fêtes
Maitrise d’ouvrage : Public – Mairie de Bordeaux
Architecte : elua® architecture + Fabre/de Marien
Superficie : 2125m2
Coût de l’opération : 4 000 000€
Calendrier : Concours / 2013 – projet non retenu
Lieu : Bordeaux
UNE NOUVELLE AIRE POUR LA SALLE DES FÊTES DU QUARTIER GRAND PARC À BORDEAUX. REVISITER UNE SALLE DE CONCERT EN UN CENTRE CULTUREL ET ASSOCIATIF ULTRA FONCTIONNEL, ET IMAGINER UNE NOUVELLE PLACE PUBLIQUE POUR AIMER, BOIRE ET CHANTER.
AUCUNE NOSTALGIE
La salle des fêtes s’est calcifiée dans le paysage, murée, hermétique et rugueuse, ravinée par la pluie et le temps, absorbée dans son histoire rock aujourd’hui révolue.
Notre projet n’est pas une réhabilitation. Nous ne cherchons pas la vie culturelle des années passées. L’époque n’est pas la même, il n’y a pas lieu de recréer une salle des fêtes comme elle a été imaginée à la fin des années 60.
UN OUTIL CULTUREL, UN OUTIL SOCIAL
Nous transformons un outil existant, la salle de spectacle brute, large et opaque, pour inventer un lieu ultra polyvalent, libre, réactif, convivial et élégant.
Pour commencer, nous réorientons l’espace de la salle des fêtes sur l’ancien parterre.
Celui-ci devient alors la Place, espace public central, agora libre et large, éclairée naturellement par l’ouverture de la toiture.
Recentré, l’intérieur de la salle des fêtes est un paysage sur lequel le programme s’enroule de manière rayonnante. A l’est, une façade urbaine surplombe la Place, superposition de plateaux et de murs rétractables, mise en scène cinématographique des petits espaces polyvalents, supports à projections, qui réinventent la nature même des espaces associatifs.
A l’ouest, nous imaginons un paysage-gradins libre, où se dessinent deux modules, prismes lumineux flexibles qui amènent l’extérieur de la ville à l’intérieur et offrent des points de vue nouveaux sur la salle des fêtes.
PLACE PUBLIQUE
Cette organisation des espaces invente l’ultra polyvalence, l’espace appropriable instantanément par ses habitants, son quartier et sa ville.
La liberté du hall est préservée et accentuée par la possibilité de l’ouvrir sur la Place.
Rouge signal, le café réoriente le volume vers le jardin extérieur et ouvre la façade du Grand Parc.
SPECTACLE!
Nous ne circulons plus dans la nouvelle salle des fêtes, mais nous nous promenons de l’extérieur vers l’intérieur, de la petite salle associative vers la répétition d’un spectacle sur la Place, en traversant le café, les gradins, éclairés par une douce lumière naturelle. L’obscurité de la salle a laissé place à la transparence lumineuse de ses fonctions. Il n’y a plus de spectateurs, mais des acteurs associatifs, culturels, sportifs et artistiques qui participent ensemble au spectacle de la création.
C’est La nouvelle Aire.