ARCHITECTURE IS CINEMA
ARCHITECTURE IS CINEMA
Sujet : Manifeste pour une architecture cinématographique.
Forme : Livret initialement édité en 2006, résultat du travail de fin d’étude de Clément Miglierina Livre – 90 pages
Date : 2006 – 2013
MANIFESTE POUR UNE ARCHITECTURE CINÉMATOGRAPHIQUE. LE RÉCIT FONDEMENT DU RAPPORT ENTRE L’ARCHITECTURE ET LA CINÉMA DANS LE TRAVAIL DU STUDIO.
STRUCTURE ULTRA RATIONNELLE.
« Dans sa définition première, l’architecture est une construction qui met en œuvre un espace permettant d’isoler ou de protéger ses occupants en tissant un fin réseau de liens avec l’extérieur. Si le programme qu’on lui assigne dessine la construction, celle-ci est aussi conditionnée par la géographie, les ressources techniques de chaque civilisation et une part très subjective mais ô combien importante de données irrationnelles. En résumant de manière abrupte, on pourrait désigner l’architecture comme une construction spatiale, c’est-à-dire une élaboration physique d’un ensemble de volumes à habiter. Un espace pour recevoir la vie. Mon rapport cinématographique de l’architecture est ici donné. L’architecture est habitée par la vie. Le cinéma filme la vie, le paysage humain, l’espace qu’il habite. Le cinéma se construit en creux, en espace à remplir ou plutôt à habiter. Il utilise la durée, le temps pour offrir la continuité des espaces, dans le sens même de la rupture. La construction spatiale du cinéma autour de personnages est ample et infinie. L’espace cinématographique est large. Il utilise l’espace de l’écran, l’espace autour de la caméra, l’espace de la scène, l’espace hors-cadre et l’espace du cinéma lui-même, c’est-à-dire puisé dans toute l’histoire filmique. Les allers- retours successifs dans cette multi spatialité produisent un espace engagé, vibratoire et expressif, qui flue et reflue en fonction de l’intensité dramatique, c’est-à-dire celle de la vie. Le cinéma construit un espace, habité d’une subtilité et d’une force extrêmes, qui permet de produire sur celui qui le perçoit, en l’occurrence le spectateur, des émotions. Cette relation – vitale – entre les deux entités est à la base de tout mon travail. »
Clément Miglierina.